Rapport Hautcoeur

Remise-du-rapport-Hautcoeur_328063.54 Je participai hier soir à la remise du rapport sur l’avenir des sciences économiques à l’université en France (voir   sur le site du ministère et  pour le rapport). 

La commission était constituée de la manière suivante:

Président de la commission et auteur du rapport

Pierre-Cyrille Hautcoeur, directeur d’études à l’EHESS, président de l’EHESS

Membres de la commission

Sophie Béjean, professeure à l’Université de Bourgogne, Présidente du Collège des économistes de la Santé, présidente des conseils d’administration de Campus France et du CNOUS

Françoise Benhamou, professeure à l’Université Paris 13, membre du Cercle des économistes, membre du collège de l’ARCEP

Michèle Debonneuil, administratrice de l’INSEE, inspectrice des finances à la Caisse des dépôts, Chargée de mission au Conseil économique, social et environnemental

Anne Épaulard, professeure à l’Université Paris Dauphine, membre du Commissariat général à la stratégie et à la prospective, ex-directrice de l’analyse macroéconomique et des prévisions à la direction générale du Trésor

Philippe Frémeaux, journaliste, ex-rédacteur en chef d’Alternatives Économiques, administrateur de la Scop Alternatives Économiques, délégué général de l’Institut pour le développement de l’information économique et sociale et président de l’Institut Veblen pour les réformes économiques

Alan Kirman, professeur émérite à l’Université Aix-Marseille III et directeur d’études à l’EHESS, membre de l’Institut Universitaire de France

Philippe Martin, professeur à Sciences Po Paris, membre du Conseil d’analyse économique, chercheur associé au CEPR (Centre for Economic Policy Research)

Anne Perrot, professeur à l’Université Paris 1 et à l’ENSAE, membre associée à MAPP conseil, ex vice-présidente de l’autorité de la concurrence

Franck Portier, professeur à l’Université Toulouse 1 et l’École d’économie de Toulouse, vice-président de l’École d’économie de Toulouse

Bernard Walliser, ingénieur général des Ponts et chaussées, professeur à l’École nationale des Ponts et Chaussées, membre associé de l’École d’économie de Paris

Rapporteur

Éric Monnet, économiste à la Banque de France

Conseillers scientifiques, représentants de la Direction Générale de l’Enseignement Supérieur et de l’Insertion Professionnelle auprès de la Commission

Jean-Michel Uhaldeborde, professeur d’économie à l’université de Pau Marc Filser, professeur de gestion à l’université de Bourgogne

Assistants auprès du rapporteur de la commission, auteurs des fiches thématiques

Quentin Deforge et Pablo Zamith

 

Il est important de noter que Pierre-Cyrille est le seul auteur du rapport. Il a été proposé à chacun des membres de la commission de disposer d’une page pour émettre des éventuels avis divergents. Aucun des membres n’a jugé que cela soit nécessaire.

 

Liste des 20 principales propositions

  1. Renforcer le caractère pluridisciplinaire du premier cycle et organiser une spécialisation progressive en économie.
  2. Favoriser la construction et la critique des données et des faits stylisés par les étudiants dès le premier cycle, au sein des cours d’une part, et en les associant, en tant qu’assistants, à des projets de recherche d’autre part.
  3. Donner une plus grande place à l’histoire, aux faits et au fonctionnement des institutions dans l’enseignement en économie.
  4. Faciliter l’intégration des docteurs dans les corps de l’État et leur recrutement par les administrations publiques.
  5. Élargir les critères d’évaluation de la recherche et prendre en compte différents supports et formats.
  6. Renforcer les infrastructures de recherche sur les données et inciter les administrations et les établissements publics à mettre, via ces infrastructures, leurs données à la disposition des chercheurs, selon des modalités compatibles avec le respect de la vie privée.
  7. Imposer aux organisations publiques de publier les évaluations des politiques publiques effectuées sur appel d’offre et de favoriser la réplication de ces évaluations.
  8. Préciser les potentiels conflits d’intérêt des enseignants-chercheurs dans les publications, enseignements et rapports d’évaluation.
  9. Faciliter les doctorats et projets interdisciplinaires en leur réservant un financement particulier et un mode de qualification adapté.
  10. Éviter que les restrictions sur l’accréditation des masters défavorisent l’interdisciplinarité et l’innovation pédagogique.
  11. Revaloriser les salaires des enseignants-chercheurs, notamment des maîtres de conférences, en particulier pour faciliter la circulation entre les classes préparatoires des lycées et l’Université et pour éviter la dispersion des activités des enseignants-chercheurs.
  12. Permettre aux universités d’ouvrir librement des postes de professeur (supprimer l’agrégation du supérieur comme mode prioritaire de recrutement).
  13. Permettre la modulation des services, modifiable au cours de la carrière, entre enseignement et recherche, dans le cadre d’une véritable gestion des carrières.
  14. Valoriser l’enseignement et la recherche conjointement et au même niveau dans les recrutements et traitements.
  15. xv. Inciter à l’innovation pédagogique, notamment à travers les supports de cours, en dotant les enseignants de décharges temporaires de service.
  16. Faire du CNRS une institution finançant principalement, en sciences économiques, des infrastructures de recherche, des contrats post-doctoraux et des délégations temporaires d’enseignants-chercheurs titulaires.
  17. Simplifier et harmoniser les dossiers de candidature entre l’ANR et les agences européennes de financement et permettre à ces subventions de financer des contrats doctoraux ou des CDI.
  18. Imposer aux universités et au Ministère de publier les statistiques sur les parcours et les débouchés des étudiants et sur les carrières des enseignants-chercheurs pour la discipline sciences économiques.
  19. xix.Aider les différentes associations professionnelles à coopérer, notamment par le rapprochement entre l’Association française de science économique et l’Association française d’économie politique.
  20. Constituer un lieu de réflexion et de diffusion (revue et congrès annuel) sur la pédagogie en économie, et plus largement sur les transformations de la discipline.

 

6th Joint French Macro Workshop –June 5, 2014, Paris

Pierre-Olivier Weil  (PSE) and my colleague Christian Hellwig from TSE organized the  7th Joint French Macro Workshop. The workshop was (almost)  as usual held in the Banque de France.

This series of workshop is jointly organized by CREST/Polytechnique, the Paris School of Economics, SciencesPo and the Toulouse School of Economics; with the financial and logistic support of the Fondation Banque de France pour la recherche en économie.

Roger Guesnerie was this edition keynote speaker.

The (again exciting) program was:

  • David Hémous (INSEAD and CEPR) “The rise of the machines: automation, horizontal innovation and income inequality” (with Morten Olse, IESE)
  • Julia Schmidt (Banque de France) « Technological standardization, endogeneous productivity and transitory dynamics » (with Justus Baron, Northwestern U.)
  • Michael Weber (Haas School of Business, University of California at Berkeley) “Nominal rigidities and asset pricing”
  • Keynote paper. Thomas Philippon (New York University) “Inspecting the mechanism : leverage and the great recession in Europe” (with Philippe Martin, Sciences Po). Paper funded by the Foundation.
  • Keynote paper. Mariacristina De Nardi (UCL, FRB Chicago and NBER) Paper to be decided
  • Roberto Pancrazi (University of Warwick) “Natural expectations and home equity extraction” (with Mario Pietrunti, Banca d’Italia and TSE)
  • Sergei Guriev (Sciences Po and NES Moscow) “The economy of People’s Republic of China from 1953” (with Anton Cheremukhin, FRB Dallas, Mikhail Golosov, Princeton and NES, and Aleh Tsyvinski, Yale)