New paper : On The Quantitative Importance of Non-fundamentalness for News Shocks

manufacturingbwI posted on my “current work” page a new paper with Paul Beaudry  “On The Quantitative Importance of Non-fundamentalness for News Shocks“. As written in the abstract,

It has been rightly suggested (see e.g. Forni and Gambetti [2014] and Forni, Gambetti, and Sala [2014]) that the identification of news shocks can be subject to non- fundamentalness. In this note we first illustrate why non-fundamentalness is not an either/or question, but is a quantitative issue which can be more or less severe. Second, we use the approach suggested by Forni, Gambetti, and Sala [2014] to re-examine whether non-fundamentalness is likely an important problem for the identification of news shocks. Using our preferred strategy for identifying news shocks, we find that non-fundamentalness is quantitatively unimportant and that news shocks continue to generate significant business cycle type fluctuations when adjust the estimating procedure to take into account the potential non-fundamentalness issue.

Key Words are News, Business Cycles, Non-Fundamentalness.

JEL Classification code is  E3.

Les journées de l’économie (jéco) 2014, Lyon, 13-4 novembre 2014

Je participe demain aux Jéco 2014 (Journées de l’économie) à Lyon. J’interviens dans une session intitulée “Aux limites de la politique monétaire”. la session a été organisée par Marc-Olivier Strauss-Khan, Directeur général, Études & Relations internationales à la Banque de France. je serai en (très) bonne compagnie puisque la session est présidée par Jean-Claude Trichet et que les autres intervenants de cette session seront Agnès Bénassy-Quéré, Natacha Valla, Jean-François Velde et Xavier Ragot. La discussion sera animée par Eric Leboucher.

La session se tiendra à la Bourse du Travail de Lyon, de 11:00 à 12:30. Le pitch de la session est le suivant:

En période de récession, les banques centrales cherchent à stimuler la demande globale en réduisant les taux d’intérêt. Mais une fois la borne zéro atteinte, cette stratégie n’est plus viable. Cela ne signifie pas pour autant que la politique monétaire soit impuissante. En effet, les banques centrales peuvent mettre en place des mesures dites « non conventionnelles » pour stimuler l’économie. Ces dernières peuvent passer par (i) un assouplissement quantitatif et un assouplissement du crédit comme aux États-Unis, (ii) un soutien renforcé au crédit comme en zone euro, (iii) un pilotage prospectif des taux, comme dans les deux zones.
Cependant, par quels canaux ces mesures se propagent-elles à l’économie réelle ? Quels sont leurs effets tangibles sur l’économie réelle ? Peuvent-elles vraiment enrayer les effets de la crise ? Quels sont leurs coûts réels et sont-ils inférieurs à ceux de la crise ? L’accroissement significatif du bilan des banques centrales représente-t-il un danger pour la politique monétaire future et le ferment d’une crise ? Quelles sont les retombées sur les partenaires commerciaux, notamment à travers les évolutions de taux de change avec les pays émergents ? Comment et jusqu’où prendre en compte ces effets multiples ? Finalement, que peut encore faire la politique monétaire, qu’elle soit conventionnelle ou non ?

 

Canadian Macroeconomics Study Group, 28th Annual Meeting, McMaster University, November 7th and 8th, 2014

Canada-Day-ideaspp_w515_h675I have attended this week-end the 28th Annual Meeting of the Canadian Macroeconomics Study Group at McMaster University, Ontario, Canada. My coauthor Dana Galicia presented our joint work (with Paul Beaudry)  “Reconciling Hayek’s and Keynes’ Views of Recessions“.

I also discussed a interesting paper on the allocation of time in the U.S. and in France, written by Georg Duernecker (Mannheim) and Berthold Herrendorf (Arizona State University), “On the Allocation of Time“. You can find the paper on the webpage of Georg Duernecker and my discussion in the Discussions page of this website. 

Below is the full program of the CMSG.

Friday, November 7, 2014

Session 1: (Chair: Pau Pujolas)

9:00 – 9:45
Julien Bengui (Montréal) and Javier Bianchi (Wisconsin-Madison)
Capital Flow Management when Capital Controls Leak
Discussant: Yan Bai (Rochester)
9:45 – 10:30
Jacek Rothert (U.S. Naval Academy) and Jacob Short (UWO)
Non-Traded Goods and Capital Flows to Developing Countries
Discussant: Kevin Donovan (Notre-Dame)

Session 2: (Chair: Svetlana Demidova)

11:00 – 11:45
George Alessandria (Rochester), Horag Choi (Monash), and Kim Ruhl (NYU)
Trade Adjustment Dynamics and the Welfare Gains from Trade
Discussant: Joseph Steinberg (Toronto)
11:45 – 12:30
Kim Ruhl (NYU)
The Aggregate Impact of Antidumping Policies
Discussant: Wyatt Brooks (Notre Dame)

Session 3: Keynote Speaker (Introduction by Cesar Sosa-Padilla)

1:30 – 2:30
Enrique G. Mendoza (UPenn)
Optimal Domestic Sovereign Default (joint with Pablo N. D’Erasmo)

Session 4: (Chair: Marc-Andre Letendre)

2:45 – 3:30
Shouyong Shi (Penn State) and Christine Tewfik (Toronto)
Financial Frictions, Investment Delay and Asset Market Interventions
Discussant: Leonardo Martinez (IMF)
3:30 – 4:15
Antonio Doblas-Madrid (Michigan State) and Kevin Lansing (FRB San Francisco)
Credit-Fuelled Bubbles
Discussant: Huw Lloyd-Ellis (Queen’s)

Session 5: (Chair: Cesar Sosa-Padilla)

4:45 – 5:30
Daphne Chen (Florida State), Fatih Guvenen (Minessota), Gueorgui Kambourov (Toronto), and Burhan Kuruscu (Toronto)
Use It or Lose It: Efficiency Gains from Wealth Taxation
Discussant: Martin Gervais (Iowa)

5:30 – 7:00 Conference Reception. The Jean and Ross Fischer Gallery at the Art Gallery of Hamilton

Saturday, November 8, 2014.

Session 6: (Chair: Alok Johri)

9:00 – 9:45
Paul Beaudry (UBC), Dana Galizia (UBC) and Franck Portier (TSE)
Reconciling Hayek’s and Keynes’ Views of Recessions
Discussant: Hashmat Khan (Carleton)
9:45 – 10:30
Georg Duernecker (Mannheim) and Berthold Herrendorf (ASU)
On the Allocation of Time
Discussant: Franck Portier (TSE)

Session 7: (Chair: Shintaro Yamaguchi)

11:00 – 11:45
Matias Cortes (Manchester), Nir Jaimovich (Duke), Christopher Nekarda (FRB Board of Governors), and Henry Siu (UBC)
The Micro and Macro of Disappearing Routin Jobs: A Flows Approach
Discussant: Gueorgui Kambourov (Toronto)
11:45 – 12:30
Avihai Lifschitz (Tel Aviv), Ofer Setty (Tel Aviv) and Yaniv Yadid-Levi (UBC)
Who Cares about Unemployment Insurance?
Discussant: Aspen Gorry (Utah State)

Session 8: Bank of Canada Session (Chair: William Scarth)

1:30 – 2:15
Jinill Kim (Korea U.) and Francisco Ruge-Murcia (McGill)
Extreme Events and the Fed
Discussant: Allen Head (Queen’s)
2:15 – 3:00
Michael Plante (FRB Dallas), Alexander Richter (Auburn) and Nathaniel Throckmorton (Indiana)
The Zero Lower Bound and Endogenous Uncertainty
Discussant: Fernando Martin (FRB St. Louis)

Session 9: (Chair: Pau Pujolas)

3:30 – 4:15
Brant Abbot (Yale) and Giovanni Gallipolli (UBC)Skill Complementarity and the Geography of Intergenerational Mobility Discussant: Baris Kaymak (Montréal)

4:15 – 5:00
Ezra Oberfield (Princeton) and Devesh Raval (Federal Trade Commision)
Micro Data and Macro Technology
Discussant: Julieta Caunedo (Cornell)

 

Lancement des Ateliers interdisciplinaires “Regards Croisés”

Sans titreJ’organise cette année avec mon collègue de l’IUF Rinaldo Poli (et avec les conseils de Corinne Bonnet) une série de quatre demi-journées interdisciplinaires ouverte au doctorants de l’université de Toulouse. Ci-dessous objectif et programme de ces journées:

La Couleur

Méthodes, pratiques, outils et objets scientifiques en dialogue

L’ONU a proclamé 2015 « Année Internationale de la Lumière et des Techniques utilisant la Lumière ». Pour nous insérer dans cet événement, tout en nous en démarquant quelque peu, nous avons retenu comme thématique pour l’année universitaire 2014‐15 «La couleur ». Dans son Traité des couleurs, en 1810, Goethe privilégie une approche physiologique et subjective des couleurs face au discours matérialiste de Newton. Pour Goethe, la couleur n’existe que dans le regard de celui qui l’observe, bref dans la perception. Au XXe siècle, d’autres débats se sont développés autour du caractère universel ou non de la terminologie (les basic color terms) relative aux couleurs, tandis que les travaux de Michel Pastoureau révélaient que les couleurs ont une histoire, tout comme l’ombre en a une. La couleur, c’est tout à la fois une matière, une fraction de lumière, une sensation ou perception, des mots, un concept, un outil, une symbolique, un imaginaire. Artistes ou chimistes, historiens ou cognitivistes, (astro)physiciens ou anthropologues travaillent avec la couleur, ses nuances, sa diffusion, son spectre, sa réfraction, son altération, sa mesure, son apprentissage et sa reconnaissance… bref une multitude de questions et d’usages qu’il est intéressant de connaître et de comparer.

Comme les années précédentes, des spécialistes de toutes disciplines confronteront leurs pratiques scientifiques en utilisant comme fil conducteur la question de la couleur. Les Ateliers prendront la forme de 4 demi‐journées (14h–18h) réparties sur l’année universitaire et ouvertes à 40 doctorants de toutes les Écoles doctorales du site. Au cours de chaque séance, trois spécialistes de disciplines variées présenteront chacun un dossier de recherche illustrant la thématique, en veillant à être accessibles aux doctorants de tous horizons et à favoriser le débat. Les échanges qui feront suite auront en effet une visée interdisciplinaire et comparatiste. 􏰀

 

PROGRAMME 2014‐2015
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Séance 1 : mardi 4 novembre 2014, 14h – 18h (LCC, Salle Gallais)

1) Jean-Pierre Launay, UPS Toulouse (Généralités. Perception et reproduction des couleurs)

« La vision des couleurs »

2) Jean-Michel Hupé (Sciences cognitives, psychologie)

« La construction de la perception des couleurs par le cerveau: quelques principes »

3) Philippe Ragel (Cinéma)

« Vert paradis et ocres mélancoliques : de quelques couleurs persanes dans le cinéma d’Abbas Kiarostami »

Séance 2 : mardi 16 décembre 2014, 14h – 18h (CEMES, Auditorium)

1) Michel Verdaguer UPMC Paris (Chimie)

« Chimie(s), Lumière(s) et Couleur(s) avec expériences »

2) Francis Kramartz (Droit-économie)

« En France, les noirs n’ont pas de couleur »

3) Gérard Tiné (Architecture)

« La couleur, matériau d’architecture »

Séance 3 : mardi 3 février 2015, 14h – 18h (UT1, Manufacture des Tabacs, Bâtiment S, Salle MS001)

1) Mai DINH, UPS Toulouse (Physique)

« La couleur en physique: du bleu du ciel au rouge des vitraux »

2) Adeline Grand-Clément (Histoire)

« L’arc-en-ciel pourpre : les couleurs des Grecs anciens, ou comment faire mentir Newton »

3) Martin Giurfa (Biologie, Ethologie)

« Composantes cognitives de la vision des couleurs chez les abeilles »

Séance 4 : mardi 24 mars 2015, 14h – 18h (UT2 Mirail, Maison de la Recherche, salle D 31)

1) Nicolas Trotignon (Mathématiques)

« Coloration des graphes »

2) Michel Lehmann (Musique)

« Usages et signifiance de la couleur dans la culture musicale occidentale à l’époque moderne: la question stylistique des synesthésies »

3) Jean-Louis Arné (Médecine)
« Exploration clinique de la perception des couleurs et pathologie de la vision colorée »