Nouvelle publication: l’instabilité des economies de marché

J’ai publié un court article intitulé l’instabilité des economies de marché dans un numéro spécial de la Revue de l’OFCE intitulé “Où va l’économie?”. Il s’agit d’expliquer  mes travaux récents avec Paul Beaudry et Dana Galizia. Pour faire encore plus court que l’article, je dirai que  nos recherches nous conduisent à considérer que les économies de marché actuelles sont globalement stables mais localement instables. Dés lors, les cycles ne sont pas (exclusivement) la conséquence de choses exogènes, mais bien de forces internes à l’économie, qui font que, comme le disais Schumpeter, la premiere cause de la récession, c’est l’expansion qui l’a précédée.

 

 

Où va l’économie?

J’ai participé le 25 janvier à une très intéressante journée organisée par Sandrine Levasseur et Xavier Ragot à l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE) à Paris. Le programme de la journée était ke suivant:

Introduction par Xavier Ragot : Où va l’économie ?

 

 

Comment réduire l’instabilité de l’économie ?

Michel Aglietta, Finance et macroéconomie : la prépondérance du cycle financier

Franck Portier, L’instabilité des économies de marché

Anne Epaulard, Que doit faire la politique monétaire face aux emballements du prix des actifs et au développement du crédit ?

Rodolphe Dos Santos Ferreira, L’hiver de notre mécontentement : la macroéconomie après la crise

Le retour du temps long ? Stagnation séculaire, environnement et histoire économique

Antonin Bergeaud, Gilbert Cette et Rémy Lecat, Croissance de long terme et tendances de la productivité : stagnation séculaire ou simple trou d’air ?

Céline Antonin et Philippe Aghion, Progrès technique et croissance depuis la crise

Gilles Le Garrec et Vincent Touzé, La macroéconomie à l’heure de la stagnation séculaire

Katheline Schubert, Macroéconomie et environnement

Gissela Landa Rivera, Paul Malliet, Frédéric Reynes et Aurélien Saussay, État de la macroéconomie environnementale appliquée

Pamfili Antipa et Vincent Bignon, Où en est l’histoire économique ? Entre narration et

quantification

De nouvelles politiques économiques ?

Edouard Challe, L’étude des fluctuations macro-économiques est-elle « scientifique » ?

Francesco Saraceno, La fin du Consensus ? La crise économique et la crise de la macroéconomie

Jean-Luc Gaffard, Vers une macroéconomie non-walrasienne

Mauro Napoletano, Les modèles multi-agents et leurs conséquences pour l’analyse macro-économique

64 ième conférence annuelle de l’AFSE, Rennes, 22-24 juin 2015

logo_afse_v2013Je devais participer à une table ronde intituléee “Les carrières dans l’enseignement supérieur et la recherche”, et à laquelle participaient:

  • Alain Ayong Le Kama, Professeur à l’Université de Paris 10
  • André Cartapanis, Professeur à Sciences Po Aix
  • Thomas Jobert, Professeur à l’Université de Nice
  • Yannick Lung, Professeur à l’Université de Bordeaux
  • Sandrine Michel, Maître de Conférences à l’Université de Montpellier
  • Franck Portier, Professeur à l’Université de Toulouse

Malheureusement, mon vol a été supprimé et je n’ai pas pu aller à Rennes. Dommage. On trouvera ici la page de la conférence, et ci-dessous une photo de la table ronde.

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Rythm & Blues, Conférence au colloque de l’Institut Universitaire de France, Montpellier, 18-20 mai 2015

ryhtmeJe participe à partir de demain au colloque annuel de l’Institut Universitaire de France. Celui-ci se tiendra à Montpellier et sera consacré au rythme. Je suis invité à donner une conférence consacrée à l’analyse du cycle économique, conférence que j’ai intitulée Rythm & Blues. On peut trouver tous les détails sur la conférence ici. Le comité organisateur est le suivant:

  • Isabelle Augé (promotion 2011, Université Paul Valéry)
  • Benoît Bardy (promotion 2012, Université de Montpellier)
  • Simone Dalla-Bella (promotion 2012, Université de Montpellier)
  • Pascale Idoux (promotion 2013, Université de Montpellier)
  • Walter Kob (promotion 2010, Université de Montpellier)
  • Guillaume Maurin (promotion 2013, Université de Montpellier)
  • Doyle McKey (promotion 2011, Université de Montpellier)
  • Bénédicte Louvat-Molozay (promotion 2010, Université Paul Valéry)
  • Nicolas Nègre (promotion 2013, Université de Montpellier)
  • Jamal Tazi (promotion 2010, Université de Montpellier)
  • Marc Willinger (promotion 2009, Université de Montpellier)
  • Lieu

Et voici une introduction au colloque:

Le rythme est une caractéristique omniprésente dans la nature humaine et un des aspects les plus fascinants de notre environnement. Lorsque des événements, sur des échelles temporelles les plus variées, qui vont de la milliseconde à plusieurs années, se structurent dans le temps selon un ordre établi, on parle généralement de « rythme ». Ce concept, toutefois, n’est pas limité à la dimension du temps. On parle aussi de « rythme » lorsqu’on admire l’équilibre des formes dans une peinture ou dans la solidité d’un objet architectonique. 

Le rythme naît de la structure même de la matière et de l’univers. Loin d’être inertes, les atomes et molécules vibrent et oscillent. L’univers est agité de quantité de mouvements périodiques, rotations et révolutions, engendrés par les lois de la gravité. Dans le monde biologique, plantes et animaux vivent au rythme des saisons, au rythme du jour et de la nuit. La physiologie des organismes vivants s’est adaptée à ces rythmes. Le rythme circadien régule l’activité et la biologie des organismes. L’homme est également affecté par ces rythmes et en même temps fabrique ses propres rythmes. C’est dans l’art que ces rythmes jouent un rôle primordial dans la communication entre les hommes. Dans la poésie, dans le théâtre, dans la musique, dans la peinture. Les sociétés humaines semblent agitées d’un grand nombre de rythmes. On retrouve dans l’histoire des civilisations des successions d’événements répétés. De même, l’évolution des marchés financiers semble comporter des rythmes cycliques de différentes périodes. Et bien que les calendriers aient été construits pour s’harmoniser avec les rythmes naturels, certaines unités de temps, comme les semaines, ne les suivent pas. Pareillement pour les rythmes scolaires qui sont un sujet d’actualité important. 

Ce colloque se focalise sur la notion de rythme à travers plusieurs disciplines et champs d’études, de l’histoire et du droit jusqu’à la génétique et aux sciences du cerveau. Le dénominateur commun est souvent l’existence d’une une plusieurs périodicités dans l’observation d’événements. Le rôle de l’approche scientifique au rythme, soit-il objectif ou subjectif, est d’explorer et décoder les règles qui le disciplinent, pour ensuite le manipuler, le contrôler, le prédire, l’imiter ou le reproduire.

“Politiques monétaires : quelle efficacité?”, Exposition “L’économie, Krach, Boom, Mue”, Marseille, 12 mai 2015

marseilleJe participe aujourd’hui à une conférence dans le cadre de l’exposition  “L’économie, Krach, Boom, Mue”, organisée par la Cité de l’économie et de la monnaie à Marseille. Tous les détails sont ici.

Les participants à la conférence sont Agnès Bénassy-Quéré (Professeur, École d’économie de Paris), Mathilde Lemoine (Professeur, Sciences Po Paris), Benoît Mojon (Directeur, Banque de France), Franck Portier (Professeur, École d’économie de Toulouse) et Roland Ricart (Économiste, Banque de France)?

La Cité de l’économie et de la monnaie est un projet entrepris par la Banque de France et présidé par Marc-​​Olivier Strauss-​​Kahn (voir ici).

Atelier de recherche Banque de France-TSE, Paris, 6 mars 2015

BdfTseLe 6 mars, j’ai organisé avec Benoit Mojon (Banque de France) un atelier de recherche autours duquel des chercheurs de TSE ont présenté leur travaux. Le programme de la journée était le suivant:

 

9:00-9:50 : Robert Ulbricht, Endogenous Uncertainty and Credit Crunches
9:50-10:40 : Sophie Moinas, Liquidity Supply across Multiple Trading Venues
10:40-11:00 : Break
11:00-11:50 : Thomas Chaney, Real Estate Collateral and Labor Demand
11:50 -13:30 : Lunch
13:30-14:20 : Ryan Chahrour, Good News is Bad News: Leverage Cycles and Sudden Stops
14:20-15:10 : Franck Portier, Reviving the Limit Cycle View of Macroeconomic Fluctuations

Les journées de l’économie (jéco) 2014, Lyon, 13-4 novembre 2014

Je participe demain aux Jéco 2014 (Journées de l’économie) à Lyon. J’interviens dans une session intitulée “Aux limites de la politique monétaire”. la session a été organisée par Marc-Olivier Strauss-Khan, Directeur général, Études & Relations internationales à la Banque de France. je serai en (très) bonne compagnie puisque la session est présidée par Jean-Claude Trichet et que les autres intervenants de cette session seront Agnès Bénassy-Quéré, Natacha Valla, Jean-François Velde et Xavier Ragot. La discussion sera animée par Eric Leboucher.

La session se tiendra à la Bourse du Travail de Lyon, de 11:00 à 12:30. Le pitch de la session est le suivant:

En période de récession, les banques centrales cherchent à stimuler la demande globale en réduisant les taux d’intérêt. Mais une fois la borne zéro atteinte, cette stratégie n’est plus viable. Cela ne signifie pas pour autant que la politique monétaire soit impuissante. En effet, les banques centrales peuvent mettre en place des mesures dites « non conventionnelles » pour stimuler l’économie. Ces dernières peuvent passer par (i) un assouplissement quantitatif et un assouplissement du crédit comme aux États-Unis, (ii) un soutien renforcé au crédit comme en zone euro, (iii) un pilotage prospectif des taux, comme dans les deux zones.
Cependant, par quels canaux ces mesures se propagent-elles à l’économie réelle ? Quels sont leurs effets tangibles sur l’économie réelle ? Peuvent-elles vraiment enrayer les effets de la crise ? Quels sont leurs coûts réels et sont-ils inférieurs à ceux de la crise ? L’accroissement significatif du bilan des banques centrales représente-t-il un danger pour la politique monétaire future et le ferment d’une crise ? Quelles sont les retombées sur les partenaires commerciaux, notamment à travers les évolutions de taux de change avec les pays émergents ? Comment et jusqu’où prendre en compte ces effets multiples ? Finalement, que peut encore faire la politique monétaire, qu’elle soit conventionnelle ou non ?

 

Lancement des Ateliers interdisciplinaires “Regards Croisés”

Sans titreJ’organise cette année avec mon collègue de l’IUF Rinaldo Poli (et avec les conseils de Corinne Bonnet) une série de quatre demi-journées interdisciplinaires ouverte au doctorants de l’université de Toulouse. Ci-dessous objectif et programme de ces journées:

La Couleur

Méthodes, pratiques, outils et objets scientifiques en dialogue

L’ONU a proclamé 2015 « Année Internationale de la Lumière et des Techniques utilisant la Lumière ». Pour nous insérer dans cet événement, tout en nous en démarquant quelque peu, nous avons retenu comme thématique pour l’année universitaire 2014‐15 «La couleur ». Dans son Traité des couleurs, en 1810, Goethe privilégie une approche physiologique et subjective des couleurs face au discours matérialiste de Newton. Pour Goethe, la couleur n’existe que dans le regard de celui qui l’observe, bref dans la perception. Au XXe siècle, d’autres débats se sont développés autour du caractère universel ou non de la terminologie (les basic color terms) relative aux couleurs, tandis que les travaux de Michel Pastoureau révélaient que les couleurs ont une histoire, tout comme l’ombre en a une. La couleur, c’est tout à la fois une matière, une fraction de lumière, une sensation ou perception, des mots, un concept, un outil, une symbolique, un imaginaire. Artistes ou chimistes, historiens ou cognitivistes, (astro)physiciens ou anthropologues travaillent avec la couleur, ses nuances, sa diffusion, son spectre, sa réfraction, son altération, sa mesure, son apprentissage et sa reconnaissance… bref une multitude de questions et d’usages qu’il est intéressant de connaître et de comparer.

Comme les années précédentes, des spécialistes de toutes disciplines confronteront leurs pratiques scientifiques en utilisant comme fil conducteur la question de la couleur. Les Ateliers prendront la forme de 4 demi‐journées (14h–18h) réparties sur l’année universitaire et ouvertes à 40 doctorants de toutes les Écoles doctorales du site. Au cours de chaque séance, trois spécialistes de disciplines variées présenteront chacun un dossier de recherche illustrant la thématique, en veillant à être accessibles aux doctorants de tous horizons et à favoriser le débat. Les échanges qui feront suite auront en effet une visée interdisciplinaire et comparatiste. 􏰀

 

PROGRAMME 2014‐2015
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Séance 1 : mardi 4 novembre 2014, 14h – 18h (LCC, Salle Gallais)

1) Jean-Pierre Launay, UPS Toulouse (Généralités. Perception et reproduction des couleurs)

« La vision des couleurs »

2) Jean-Michel Hupé (Sciences cognitives, psychologie)

« La construction de la perception des couleurs par le cerveau: quelques principes »

3) Philippe Ragel (Cinéma)

« Vert paradis et ocres mélancoliques : de quelques couleurs persanes dans le cinéma d’Abbas Kiarostami »

Séance 2 : mardi 16 décembre 2014, 14h – 18h (CEMES, Auditorium)

1) Michel Verdaguer UPMC Paris (Chimie)

« Chimie(s), Lumière(s) et Couleur(s) avec expériences »

2) Francis Kramartz (Droit-économie)

« En France, les noirs n’ont pas de couleur »

3) Gérard Tiné (Architecture)

« La couleur, matériau d’architecture »

Séance 3 : mardi 3 février 2015, 14h – 18h (UT1, Manufacture des Tabacs, Bâtiment S, Salle MS001)

1) Mai DINH, UPS Toulouse (Physique)

« La couleur en physique: du bleu du ciel au rouge des vitraux »

2) Adeline Grand-Clément (Histoire)

« L’arc-en-ciel pourpre : les couleurs des Grecs anciens, ou comment faire mentir Newton »

3) Martin Giurfa (Biologie, Ethologie)

« Composantes cognitives de la vision des couleurs chez les abeilles »

Séance 4 : mardi 24 mars 2015, 14h – 18h (UT2 Mirail, Maison de la Recherche, salle D 31)

1) Nicolas Trotignon (Mathématiques)

« Coloration des graphes »

2) Michel Lehmann (Musique)

« Usages et signifiance de la couleur dans la culture musicale occidentale à l’époque moderne: la question stylistique des synesthésies »

3) Jean-Louis Arné (Médecine)
« Exploration clinique de la perception des couleurs et pathologie de la vision colorée »

Rapport Hautcoeur

Remise-du-rapport-Hautcoeur_328063.54 Je participai hier soir à la remise du rapport sur l’avenir des sciences économiques à l’université en France (voir   sur le site du ministère et  pour le rapport). 

La commission était constituée de la manière suivante:

Président de la commission et auteur du rapport

Pierre-Cyrille Hautcoeur, directeur d’études à l’EHESS, président de l’EHESS

Membres de la commission

Sophie Béjean, professeure à l’Université de Bourgogne, Présidente du Collège des économistes de la Santé, présidente des conseils d’administration de Campus France et du CNOUS

Françoise Benhamou, professeure à l’Université Paris 13, membre du Cercle des économistes, membre du collège de l’ARCEP

Michèle Debonneuil, administratrice de l’INSEE, inspectrice des finances à la Caisse des dépôts, Chargée de mission au Conseil économique, social et environnemental

Anne Épaulard, professeure à l’Université Paris Dauphine, membre du Commissariat général à la stratégie et à la prospective, ex-directrice de l’analyse macroéconomique et des prévisions à la direction générale du Trésor

Philippe Frémeaux, journaliste, ex-rédacteur en chef d’Alternatives Économiques, administrateur de la Scop Alternatives Économiques, délégué général de l’Institut pour le développement de l’information économique et sociale et président de l’Institut Veblen pour les réformes économiques

Alan Kirman, professeur émérite à l’Université Aix-Marseille III et directeur d’études à l’EHESS, membre de l’Institut Universitaire de France

Philippe Martin, professeur à Sciences Po Paris, membre du Conseil d’analyse économique, chercheur associé au CEPR (Centre for Economic Policy Research)

Anne Perrot, professeur à l’Université Paris 1 et à l’ENSAE, membre associée à MAPP conseil, ex vice-présidente de l’autorité de la concurrence

Franck Portier, professeur à l’Université Toulouse 1 et l’École d’économie de Toulouse, vice-président de l’École d’économie de Toulouse

Bernard Walliser, ingénieur général des Ponts et chaussées, professeur à l’École nationale des Ponts et Chaussées, membre associé de l’École d’économie de Paris

Rapporteur

Éric Monnet, économiste à la Banque de France

Conseillers scientifiques, représentants de la Direction Générale de l’Enseignement Supérieur et de l’Insertion Professionnelle auprès de la Commission

Jean-Michel Uhaldeborde, professeur d’économie à l’université de Pau Marc Filser, professeur de gestion à l’université de Bourgogne

Assistants auprès du rapporteur de la commission, auteurs des fiches thématiques

Quentin Deforge et Pablo Zamith

 

Il est important de noter que Pierre-Cyrille est le seul auteur du rapport. Il a été proposé à chacun des membres de la commission de disposer d’une page pour émettre des éventuels avis divergents. Aucun des membres n’a jugé que cela soit nécessaire.

 

Liste des 20 principales propositions

  1. Renforcer le caractère pluridisciplinaire du premier cycle et organiser une spécialisation progressive en économie.
  2. Favoriser la construction et la critique des données et des faits stylisés par les étudiants dès le premier cycle, au sein des cours d’une part, et en les associant, en tant qu’assistants, à des projets de recherche d’autre part.
  3. Donner une plus grande place à l’histoire, aux faits et au fonctionnement des institutions dans l’enseignement en économie.
  4. Faciliter l’intégration des docteurs dans les corps de l’État et leur recrutement par les administrations publiques.
  5. Élargir les critères d’évaluation de la recherche et prendre en compte différents supports et formats.
  6. Renforcer les infrastructures de recherche sur les données et inciter les administrations et les établissements publics à mettre, via ces infrastructures, leurs données à la disposition des chercheurs, selon des modalités compatibles avec le respect de la vie privée.
  7. Imposer aux organisations publiques de publier les évaluations des politiques publiques effectuées sur appel d’offre et de favoriser la réplication de ces évaluations.
  8. Préciser les potentiels conflits d’intérêt des enseignants-chercheurs dans les publications, enseignements et rapports d’évaluation.
  9. Faciliter les doctorats et projets interdisciplinaires en leur réservant un financement particulier et un mode de qualification adapté.
  10. Éviter que les restrictions sur l’accréditation des masters défavorisent l’interdisciplinarité et l’innovation pédagogique.
  11. Revaloriser les salaires des enseignants-chercheurs, notamment des maîtres de conférences, en particulier pour faciliter la circulation entre les classes préparatoires des lycées et l’Université et pour éviter la dispersion des activités des enseignants-chercheurs.
  12. Permettre aux universités d’ouvrir librement des postes de professeur (supprimer l’agrégation du supérieur comme mode prioritaire de recrutement).
  13. Permettre la modulation des services, modifiable au cours de la carrière, entre enseignement et recherche, dans le cadre d’une véritable gestion des carrières.
  14. Valoriser l’enseignement et la recherche conjointement et au même niveau dans les recrutements et traitements.
  15. xv. Inciter à l’innovation pédagogique, notamment à travers les supports de cours, en dotant les enseignants de décharges temporaires de service.
  16. Faire du CNRS une institution finançant principalement, en sciences économiques, des infrastructures de recherche, des contrats post-doctoraux et des délégations temporaires d’enseignants-chercheurs titulaires.
  17. Simplifier et harmoniser les dossiers de candidature entre l’ANR et les agences européennes de financement et permettre à ces subventions de financer des contrats doctoraux ou des CDI.
  18. Imposer aux universités et au Ministère de publier les statistiques sur les parcours et les débouchés des étudiants et sur les carrières des enseignants-chercheurs pour la discipline sciences économiques.
  19. xix.Aider les différentes associations professionnelles à coopérer, notamment par le rapprochement entre l’Association française de science économique et l’Association française d’économie politique.
  20. Constituer un lieu de réflexion et de diffusion (revue et congrès annuel) sur la pédagogie en économie, et plus largement sur les transformations de la discipline.

 

Atelier en macroéconomie CIRPÉE-DEEP-TSE, 20 et 21 juin, Toulouse

capitole-toulouse-hdrMon collègue Patrick Fève a organisé pour le groupe de macroéconomie à TSE une nouvelle édition de l’atelier de macroéconomie qui regroupe les macroéconomistes du CIRPÉE (Montréal) et du DEEP (Lausanne). J’y ai présenté une partie d’un article avec Paul Beaudry qui  fait un point sur  la littérature sur les chocs de nouvelles (“News shocks“).

Ci-dessous le programme de ce jour et demi de présentation:

Jeudi 20 juin 2013

1. PORTIER, Franck (TSE) et Paul Beaudry (UBC) « News Driven Business Cycles: Insights and Challenge »

2. BENHIMA, Kenza (HEC Lausanne)  « Booms and Busts with Dispersed Information »

3. STEVANOVIC, Dalibor (ESG UQAM) et Alessandro Barattieri (ESG UQAM) « The Connection between the Financial Sector and the Real Economy: Measurement and Implications for Monetary Policy »

4. THOENIG, Mathias (HEC Lausanne) « Networks and Conflicts: Theory and Evidence from Rebel Groups in Africa »

5. MORAN, Kevin (Université Laval), Sylvain Leduc (FRBSF) et Robert Vigfusson (Federal Reserve Board) « Learning About Future Oil Prices »

6. Lambertini, Luisa (EPFEL) « Monetary and fiscal policy interactions with debt dynamics.»

7. AMAND, Marnix (HEC Lausanne) « At least I’ll always have a roof over my head. Housing Prices in a Risky Economy with an Aging Population »

Vendredi 21 juin 2013

8. CHANEY, Thomas (TSE) « The Gravity Equation in International Trade: An Explanation »

9. AMBLER, Steven (ESG UQAM) et Jean-Paul Lam (Université de Waterloo) « Inflation Targeting, Price-Level Targeting, the Zero Lower Bound, and Indeterminacy »

10. OIKONOMOU, Rigas (HEC Montréal), Elisa Faraglia (Cambridge University), Albert Marcet (UAB) et Andrew Scott (LBS)  « Incomplete Financial Markets and Government Debt Management »

“La vérité” : Journées Scientifiques annuelles de l’IUF, 2, 3 et 4 avril 2013, Toulouse

veriteLes journées scientifiques annuelles de l’Institut Universitaire de France se tiendront à Toulouse, Hôtel Dieu, du 2 au 4 avril. Je participe (très modestement) au comité d’organisation de ces journées, avec A. Blanchard, C. Bonnet, P. Brousset, S. Capponi, P.M. Dinh, K. Duvignau, P.-E. Gleizes, O. Guerrier, P. Monsan, R. Poli, B. Rogé, E. Suraud, et S. Vauclair.

Le programme de la manifestation se trouve sur le site de l’IUF: http://iuf.amue.fr/wp-content/uploads/2013/03/prog-iuf-bonnet.pdf

Pour reprendre le texte de présentation de la conférence:

“Définir la vérité est chose ardue et engage des notions elles-mêmes complexes, comme celles de réalité, preuve, perception, représentation, expérience, fiabilité, objectivité, et encore erreur, mensonge, leurre, fiction…La vérité n’est en tout cas pas toujours saisie comme un absolu. Les échanges pluridisciplinaires que le colloque a pour vocation de susciter reposent sur un double postulat : la vérité a une étoffe historique

et elle constitue un objet pluriel et changeant
que chaque discipline appréhende selon des modalités et des pratiques différentes. Philosophie, théologie, droit, éthique, histoire, littérature, mathématiques, physique, biologie, sciences de l’homme, du social, du vivant, sciences fondamentales ou appliquées ont toutes un horizon de vérité. Celui-ci constitue
un point d’observation intéressant pour analyser les évolutions (ou révolutions) scientifiques dans la mesure où la conception même que l’on se fait de la vérité, ou que l’on
vise, est un agent important de mutation des pratiques scientifiques, des concepts et de leurs champs d’application. Si aux yeux de la société,
la vérité est une sorte de marque de fabrique de
la science en général, on s’attachera à diffracter cette image d’Epinal en explorant la perception et la représentation de la vérité, sa transmission et sa réfutation dans tous les secteurs de la vie intellectuelle et créative, par le biais d’un ample dialogue transdisciplinaire. ”

Les amphis de l’AJEF – Mercredi 20 Mars 2013 – Paris – Lycée Louis Le Grand – 20h-22h – « Keynes : ce qu’il pourrait nous dire pour résoudre le problème de l’emploi »

keynesVaste question… Je donne une conférence dans le cadre des amphis de l’AJEF (Association des Journalistes Economiques et Financiers), mercredi 20 mars 2013 de 20h00 à 22h00, à Paris, au Lycée Louis Le Grand, salle des conférences. Le titre de la conférence est « Keynes : ce qu’il pourrait nous dire pour résoudre le problème de l’emploi ».

Toujours très délicat de faire parler les morts… je tenterai non pas de répondre à la question telle qu’elle est posée, mais plutôt de mettre en lumière les enseignement de la Théorie Générale qui me semble encore d’actualité et ceux qui ne me semblent pas s’appliquer directement à la situation actuelle.

Je ne ferai pas dans cette conférence l’exégèse des écrits de Keynes, n’étant pas (du tout) un historien de la pensée économique.

Les journées de l’économie 2012, Lyon, 8-10 novembre 2012

J’ai participé aujourd’hui au Jéco 2012 (Journées de l’économie) à Lyon. J’interviens dans une session intitulée “La crise … de la science économique”, en compagnie de Roger Guesnerie, Alan Kirman, André Orléans et Jean-Pierre Dupuis. La discussion a été animée par Jean-Marc Vittori.

J’ai énormément apprécié cette journée à Lyon: des salles pleines d’un public intéressé par la science économique et des débats fort intéressants. Merci à Roger Guesnerie de m’avoir invité.

Les transparents de ma présentations sont ici.

Séminaire CREST du 29 Mars 2012

Je présenterai le papier suivant au séminaire du CREST jeudi 29 mars 2012:

A Gains from Trade Perspective on Macroeconomic Fluctuations

with Paul Beaudry, 2011 (à télécharger sur la page current work)

Abstract:

Business cycles reflect changes over time in the amount of trade between individuals. In this paper we show that incorporating explicitly intra-temporal gains from trade between individuals into a macroeconomic model can provide new insight into the potential mechanisms driving economic fluctuations as well as modify key policy implications. We first show how a “gains from trade” approach can easily explain why changes in perceptions about the future (including “news” about the future) can cause booms and bust. We then turn to fiscal policy, and discuss under what conditions fiscal multipliers can be observed. While much of our analysis is conducted in a flexible price environment, we also present implications of our model for a sticky price environments, as it allows to understand stable-inflation boom-bust cycles. The source of the explicit gains from trade in our setup derives from simply assuming that in the short run workers are not perfect mobile across all sectors of the economy. We provide evidence from the PSID in support of this modeling assumption.

IDEFI: TSE lauréat pour le projet FREDD

Bonne nouvelle pour les étudiants et les enseignants en économie de Toulouse! Laurent Wauquiez a annoncé, mardi 13 mars 2012, la liste des 37 lauréats à l’appel à projets Idefi, qui récompense les “Initiatives d’excellence en formations innovantes”. Nous sommes parmi ces 37 lauréats avec le projet FREDD (FoRmer les Economistes de Demain). Nous recevons  7 millions d’euros sur 8 ans.

On peut trouver la liste des 37 lauréats ici (nous sommes page 18). Le communiqué de presse de l’école est ici, et l’ensemble des information sur le site de l’école.

Journée en l’honneur de Pierre-Yves Hénin

 Je participe le 31 janvier à la journée en l’honneur de Pierre-Yves Hénin, à l’occasion de son départ en retraite. Cette journée se tient au Centre d’Economie de la Sorbonne.

Pierre-Yves Hénin a été (entre autres choses) professeur de macroéconomie à l’Université Paris I, directeur du MAD (Macroéconomie et Analystes des Déséquilibres), laboratoire dans lequel j’ai fait ma thèse. Il a également été directeur du CEPREMAP, centre de recherche auquel j’ai appartenu lorsque j’étais à Paris et président de l’Université Paris I.

Il a été pour moi comme tous les étudiants qui m’ont précédé et suivi un exemple à suivre par sa curiosité intellectuelle, sa disponibilité  et son enthousiasme pour l’économie.

Martial Dupaigne présentera un papier que nous avons écrit ensemble: La “grande récession”: une mise en perspective. [21 juin 2012: une nouvelle version est disponible sur la page “Current Work“]

On trouvera ci-dessous le programme de la journée.

[Programme de la journée]